Voici le témoignage de Linda. Je vous le livre sans retouche, tel quel, avec les mots, la force et les émotions de Linda.
Voici mon témoignage….Mon parcours….mon chemin….mon errance médicale….mon histoire.
Lire la suite »Voici le témoignage de Linda. Je vous le livre sans retouche, tel quel, avec les mots, la force et les émotions de Linda.
Voici mon témoignage….Mon parcours….mon chemin….mon errance médicale….mon histoire.
Lire la suite »Le 8 octobre 2020. Cette date restera gravée dans ma mémoire un bon paquet d’années. Peut être toute ma vie.
Lire la suite »2 jours après l’opération j’étais chez moi. Les suites opératoires se sont bien passées, j’avais retrouvé un transit, les pansements étaient propres et je n’avais pas de douleurs. J’étais contente de rentrer. J’ai passé le temps à l’hôpital toute seule mais je ne l’ai pas mal vécu. Mon barbu avait beaucoup de travail et l’hôpital était à plus d’une heure de la maison. Et puis j’ai eu la visite surprise de ma maman et ça, ça fait toujours trop plaisir ! Je n’ai pas vu le temps passer mine de rien, je me reposais beaucoup, je regardais les matchs de tennis et discutais avec les infirmières quand elles passaient. Bon, je dis pas que je me serais ennuyée si j’étais restée plus longtemps hein mais j’ai aussi apprécié ces deux jours tranquille avec moi-même.
Les consignes sont claires quand on sort après ce genre d’opération : du repos, du repos mais pas trop non plus. Une seule règle à respecter scrupuleusement c’est ne rien porter de lourd. Car si à l’extérieur je n’ai que 3 petites cicatrices, à l’intérieur tout se reconstruit autour d’un organe manquant. J’ai une cicatrice vaginale qu’il ne faut surtout pas laisser se rouvrir. A la maison, des fleurs et des chocolats sont là pour me donner du courage pour cette convalescence qui commence, je mesure encore à quel point j’ai la chance d’avoir des amis en or.
Lire la suite »Et voilà, on me réveille tôt pour me préparer. La douche à la bétadine n’existe plus, une simple douche, crème dépilatoire et ça fera l’affaire. D’ailleurs j’avais oublié l’odeur horrible des crèmes dépilatoires et comme ça brûle, surtout pour faire la maillot. Bref, parenthèse esthéticienne fermée, je mets mes sexy bas de contention, la chemise d’opération et j’attends sur mon lit. On te réveille à 6h mais tu peux très bien être descendue au bloc à 11h. Alors autant la veille je n’avais point de stress que le matin, même sans grande inquiétude, j’ai quand même pris un demi xanax en pré médication comme l’avait prescrit l’anesthésiste. Et bingo, je me suis replongée dans les bras de Morphée. C’est une aide soignante qui m’a réveillé vers 10h pour me dire qu’il y aurait un peu de retard. Et c’est une demi heure plus tard qu’un brancardier est venu me chercher.
Lire la suite »Juste le temps d’envoyer un message à mon barbu pour lui dire que je descendais et que je l’aimais.
Ça y est, la date est posée. Ça sera le 8 octobre. Suite à mon rendez-vous de juillet où l’opération a été décidée, j’ai dû attendre qu’une infirmière du service de gynécologie m’appelle pour programmer l’opération et me donner quelques explications. Ce fut très long d’attendre, je n’ai eu des nouvelles qu’un mois après. Peu de renseignements, juste une date. Bon. C’est ainsi. Je prends mon rendez vous chez l’anesthésiste, commande mes bas de contention, avertis ma chef que je serai en arrêt à partir de cette date afin qu’elle s’organise pour me remplacer. C’est long jusque là, long d’attendre, je suis pétrifiée d’angoisse, j’essaye de ne rien montrer mais avec le recul, je pense que j’ai été insupportable avec mon entourage, je ne pensais qu’à ça, l’attendais avec tant d’impatience et tant de peur aussi. J’arrivais de moins en moins à rationaliser, tout me paraissait loin et futile, je n’arrivais pas à trouver de l’intérêt pour quoi que ce soit, je n’arrivais pas à me concentrer.
Lire la suite »