Le 8 octobre 2020. Cette date restera gravée dans ma mémoire un bon paquet d’années. Peut être toute ma vie.
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Le 8 octobre 2020. Cette date restera gravée dans ma mémoire un bon paquet d’années. Peut être toute ma vie.
Lire la suite »Et voilà, on me réveille tôt pour me préparer. La douche à la bétadine n’existe plus, une simple douche, crème dépilatoire et ça fera l’affaire. D’ailleurs j’avais oublié l’odeur horrible des crèmes dépilatoires et comme ça brûle, surtout pour faire la maillot. Bref, parenthèse esthéticienne fermée, je mets mes sexy bas de contention, la chemise d’opération et j’attends sur mon lit. On te réveille à 6h mais tu peux très bien être descendue au bloc à 11h. Alors autant la veille je n’avais point de stress que le matin, même sans grande inquiétude, j’ai quand même pris un demi xanax en pré médication comme l’avait prescrit l’anesthésiste. Et bingo, je me suis replongée dans les bras de Morphée. C’est une aide soignante qui m’a réveillé vers 10h pour me dire qu’il y aurait un peu de retard. Et c’est une demi heure plus tard qu’un brancardier est venu me chercher.
Lire la suite »Juste le temps d’envoyer un message à mon barbu pour lui dire que je descendais et que je l’aimais.
Voilà. Le 8 octobre. J’y suis. C’est là. C’est la date. Pas eu de nouveau report d’opération. J’avoue que les deux-trois dernières semaines, après le premier report j’avais très peur que l’opération soit déprogrammée à cause du Covid. En effet, l’épidémie repartait de plus belle, on commençait de nouveau à voir les reportages sur les hôpitaux surchargés, et on parlait à demi mot des déprogrammations des opérations non urgentes. Et clairement, je n’étais pas urgente. Je guettais mon téléphone sans cesse, de peur qu’on m’appelle mais non. Pas de repos, pas d’appel juste un la veille (qui m’a bien fait flipper) pour me demander si je n’avais pas de symptômes en faveur d’un éventuel coronavirus dans mon organisme. Mais même lui n’aura pas réussi à repousser cette opération.
Tout est prêt, mon sac est fait. J’ai du mettre dedans pour 3 semaines (l’ordi avec le chargeur histoire de continuer à bosser sur mon blog, le téléphone avec le chargeur car je sens qu’Instagram et Two Dots seront mes meilleurs amis durant l’hospitalisation), et mon kit de survie que m’a préparé un de mes meilleurs amis : un livre, des fruits secs et du chocolat pour la fringale, et un masque (il est drôle !). Ce petit cadeau m’a tellement fait plaisir. Bref, je suis prête !
Lire la suite »Ça y est, la date est posée. Ça sera le 8 octobre. Suite à mon rendez-vous de juillet où l’opération a été décidée, j’ai dû attendre qu’une infirmière du service de gynécologie m’appelle pour programmer l’opération et me donner quelques explications. Ce fut très long d’attendre, je n’ai eu des nouvelles qu’un mois après. Peu de renseignements, juste une date. Bon. C’est ainsi. Je prends mon rendez vous chez l’anesthésiste, commande mes bas de contention, avertis ma chef que je serai en arrêt à partir de cette date afin qu’elle s’organise pour me remplacer. C’est long jusque là, long d’attendre, je suis pétrifiée d’angoisse, j’essaye de ne rien montrer mais avec le recul, je pense que j’ai été insupportable avec mon entourage, je ne pensais qu’à ça, l’attendais avec tant d’impatience et tant de peur aussi. J’arrivais de moins en moins à rationaliser, tout me paraissait loin et futile, je n’arrivais pas à trouver de l’intérêt pour quoi que ce soit, je n’arrivais pas à me concentrer.
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