Plan C

Suite à l’échec cuisant du stérilet Yaidess que mon premier gynéco m’avait posé et aux hémorragies toujours plus fréquentes et importantes, j’avais décidé de demander un deuxième avis. Une amie médecin m’avait indiqué une de ses consœurs sur le CHU de la région. J’ai donc pris rendez vous, 3 mois de délai, ça allait encore. Je pouvais attendre même si chaque jour, chaque semaine, chaque mois passés à saigner me fatiguait un peu plus, physiquement et moralement.

Je suis donc allé la voir un après midi de juillet. Elle était jeune, un bon feeling. On a discuté de mes antécédents et rapidement, on est passé dans le vif du sujet. Pas d’examens ce jour là. Juste ce que je vivais. Et c’est con hein mais jusqu’à présent j’avais toujours voulu avec un gynéco homme mais ce jour là, j’ai béni mon amie de m’avoir envoyé vers une femme. Je lui ai juste dit ce que je vivais, mon ressenti, mon mal être quotidien causé par ces règles trop abondantes. Pour la première fois. J’ai juste parlé.

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Plan B

Comme le plan A (pilule progestative censée couper les règles mais pas chez moi), il fallait trouver autre chose pour stopper les hemorragies causées par le fibrome. Mon gynéco m’a proposé de poser un dispositif intra utérin (DIU), un stérilet lui même progestatif, donc censer lui aussi couper les règles.

Il s’agissait du stérilet Jaydess, à base lévonorgestrel. Il s’agit là d’une hormone progrestative. Le stérilet est petit, toujours en forme de T, souple et inséré dans l’utérus pour une durée de 3 ans. L’hormone va agir sur l’ovulation en la bloquant ou la retardant. Il exerce également une action sur la muqueuse utérine.

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Plan A

Après la découverte du fibrome, il fallait trouver un traitement, quelque chose pour stopper les hémorragies. J’avais de la chance pour l’instant, je n’avais pas de douleurs, juste des règles hémorragiques. Quand j’y repense 3 ans après, c’était vraiment le début de cette galère.

Cela ne durait vraiment que le temps des règles, pas plus pas moins mais je perdais tellement de sang, c’était le début d’une vie centrée autour de ce sang, autour de toujours flipper que je perde du sang, que la fameuse goutte chaude tombe dans ma culotte, la peur de tâcher le fauteuil, être flippée quand tu te relèves. Plus rien ne serait comme avant, je le savais.

Mon gynéco de l’époque m’a prescrit une pilule qui devait stopper les règles. Vous aurez compris rien qu’à cette phrase et surtout au titre, que ce fut un échec. La pilule en question était Optimizette, une pilule progrestative. C’est le générique de la pilule Cerazette. Elle fait partie de ces pilules microdosée. Un progestatif est une hormone similaire à la progestérone, hormone naturelle qui aménage notre endomètre afin d’agir sur l’arrivée de nos règles à chaque cycle. Le dosage d’Optimizette est calculée afin de bloquer l’ovulation et ainsi la survenue de nos règles. Bien sûr, elle garde l’action contraceptive qu’on attend avant tout d’une pilule.

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