L’opération – le jour J !

Et voilà, on me réveille tôt pour me préparer. La douche à la bétadine n’existe plus, une simple douche, crème dépilatoire et ça fera l’affaire. D’ailleurs j’avais oublié l’odeur horrible des crèmes dépilatoires et comme ça brûle, surtout pour faire la maillot. Bref, parenthèse esthéticienne fermée, je mets mes sexy bas de contention, la chemise d’opération et j’attends sur mon lit. On te réveille à 6h mais tu peux très bien être descendue au bloc à 11h. Alors autant la veille je n’avais point de stress que le matin, même sans grande inquiétude, j’ai quand même pris un demi xanax en pré médication comme l’avait prescrit l’anesthésiste. Et bingo, je me suis replongée dans les bras de Morphée. C’est une aide soignante qui m’a réveillé vers 10h pour me dire qu’il y aurait un peu de retard. Et c’est une demi heure plus tard qu’un brancardier est venu me chercher.

Juste le temps d’envoyer un message à mon barbu pour lui dire que je descendais et que je l’aimais.

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L’hystérectomie

Voilà, la décision est prise. Après 3 ans d’échecs thérapeutiques, la décision est prise de pratiquer une hystérectomie afin de retirer complètement le fibrome et vu son emplacement, cela implique aussi de retirer l’utérus ainsi que le col. Lors du rendez-vous où la décision a été prise, d’autres méthodes ont été évoquées mais aucune ne garantissait son efficacité, cela allait soit jouer sur les douleurs soit sur les saignements mais je n’allais toujours pas être tranquille. Et même si 3 ans paraissent peu par rapport à certaines femmes qui ont des fibromes depuis bien plus longtemps, je n’en pouvais plus. J’en avais marre de saigner tout le temps, comme je l’avais dit, les dernières semaines, je saignais quasi tous les jours, ponctué d’hémorragies, de pertes de caillots, de port de serviettes hygiéniques à changer toutes les heures… Quand je travaillais la nuit, je mettais des serviettes hyper épaisses qui servent aux fuites urinaires (l’étape avant les couches en fait) histoire d’être tranquille, je ne pouvais rien prévoir, la moindre sortie, la moindre randonnée était source de stress à l’idée que j’ai des fuites et bien souvent, c’était le cas voire les grands débordements. Non, j’étais à bout, j’avais à peine 40 ans, j’avais débuté avec le fibrome ma relation avec mon barbu, je n’avais pas de désir d’enfants, l’hystérectomie était la meilleure et la seule chose à faire. Je voulais juste mener une vie de femme.

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